Vivre l’ÉcoQuartier du Bac !

Dès 2018, une étude a mesuré l’impact du projet d’aménagement de l’ÉcoQuartier sur la santé des riverains (Voir l’actualité « Votre santé, première préoccupation de l’ÉcoQuartier. »). Des propositions concrètes ont ainsi été formalisées pour améliorer sensiblement le cadre et la qualité de vie des habitants de l’ÉcoQuartier. Ces propositions concernaient notamment la qualité de l’air, la promotion de l’activité physique, le développement de zones de rencontres etc. Le volet santé et bien-être constitue, à ce titre, une pierre angulaire de l’opération de mutation urbaine de l’ÉcoQuartier du bac. Ce n’est ni plus ni moins que le second axe fort de cette mutation en un ÉcoQuartier durable. L’attention portée à la qualité de l’air mais aussi à la lutte contre les îlots de chaleur en ville s’inscrivent dans cette ambition.
Concrètement, a ainsi été pensé un aménagement spécifique des espaces publics, mais aussi le développement d’un futur dispositif technique centré sur l’installation de capteurs dans le Parc des impressionnistes pour mesurer en temps réel la qualité de l’air dans l’ÉcoQuartier. Quant à la promotion de l’activité sportive, elle prend forme dans toute une série d’aménagements d’espaces publics dédiés à la pratique sportive, à commencer par la réalisation du futur équipement sportif et culturel de 8 604 m2, réalisé par l’architecte Rudy RICCIOTTI dans l’optique des Jeux Olympiques 2024. Plusieurs activités, parmi le panel le plus large de sports (et handisports) d’intérieur, y seront programmées au 1er trimestre 2023, période envisagée pour la livraison du projet : escalade, squash, handball, basket-ball, volley-ball, boxe. Sans oublier la tenue de spectacles culturels... 

Comment passer la barre des 60 000 habitants tout en créant plus d’espaces verts, en préservant la biodiversité, en libérant de la place pour les circulations douces et en réduisant nos déchets ? C’est la question à laquelle entend bien répondre la ville de Clichy-la Garenne ces prochaines années. L’ÉcoQuartier du Bac est la manifestation concrète des réponses apportées. Des réponses que la ville a récemment formalisées dans son rapport annuel 2020 sur le développement durable. Véritable feuille de route pour construire un cadre de vie adapté, fonctionnel, agréable et durable, le support détaille non seulement les mesures accomplies en 2020 mais avancent aussi les enjeux pour les mois et années à venir. Il met en parallèle les événements non anticipés à désormais prendre en compte, à l’image de la crise sanitaire liée à l’épidémie de la Covid-19.

Rédigé dans le cadre de la loi Grenelle II, le rapport annuel 2020 sur le développement durable dresse un véritable bilan des politiques et actions mises en œuvre à Clichy dans ce domaine. Il s’articule autour de 5 grands enjeux :

• Lutter contre le changement climatique
• Préserver la biodiversité, les milieux et les ressources
• Soutenir la cohésion sociale et la solidarité
• Permettre l’épanouissement de tous les êtres humains
• Favoriser une production et une consommation responsables.

Pour mener à bien ses engagements en matière de développement, la ville rappelle la nécessité d’inscrire son action dans une logique de partenariat et de stratégie commune avec la Métropole du Grand Paris et l’Établissement Public Territorial Boucle Nord de Seine.

L’ÉcoQuartier du Bac se veut un quartier exemplaire sur le plan des mobilités douces. Le vélo constitue donc un mode de déplacement privilégié. Fort de sa politique cyclable au sein de l’ÉcoQuartier, Clichy entend tout simplement devenir la future cité du vélo aux portes de Paris. Résultat : pour mailler efficacement le quartier et retrouver une circulation adaptée en son périmètre, des bandes et pistes cyclables vont être créées, notamment celle rue Bérégovoy qui, via le passage du Puits Bertin, fera la jonction entre la Gare de Clichy-Levallois et le centre-ville où est appelé à passer le futur RER Vélo. Un parcours de mobilité douce se dessine progressivement sur les nouvelles voies construites (Rue Camille Claudel), mais aussi sur les voies existantes. Pour renforcer la présence du vélo sur l’ÉcoQuartier, une nouvelle station Vélib d’une capacité de 30 vélos a été installée rue Gustave Eiffel et de multiples emplacements de stationnements pour vélos et trottinettes ont été développés. Les piétons peuvent, grâce au prolongement du passage sécurisé Emile Bernard, traverser le parc et rejoindre directement la gare de Clichy-Levallois. Cette logique piétonne est amenée à se renforcer par la requalification de voiries au sein de l’ÉcoQuartier, le développement de nouvelles pistes sûres et séparées de la voirie, la mise en place d’autres espaces piétons confortables. Enfin, l’insertion des nouvelles solutions de mobilités, alternatives à la voiture individuelle, tel que le covoiturage ou l’électrique sont en cours de réflexion.

Intégrer la nature dans la ville : c’est l’un des enjeux de l’ÉcoQuartier. Preuve en est avec le Parc des Impressionnistes fort de 5 hectares et ses différents lieux clés dédiés à la végétation. Des bosquets naturels, cohabitant avec des espaces de loisirs et de repos, ont été conservés afin de laisser libre court à une végétation préservée. En ce qui concerne son réseau de chaleur, l’ÉcoQuartier du Bac est alimenté par un système de chaufferie plus vertueuse. De quoi porter sa part en énergie renouvelable à plus de 50 %. Cela représente 11 000 tonnes de Co2 en moins, et une économie de 10% sur la facture des Clichois. La biomasse regroupe toute la matière organique et végétale pouvant être utilisée pour fournir de l’énergie : le bois, les végétaux, les déjections animales, etc. A l’horizon 2025, l’ambition est portée à une chaleur issue à 100% d’énergie de récupération. L’énergie solaire est également exploitée grâce à des panneaux installés sur les toits de certains bâtiments.

Au-delà des actions mises en œuvre, la gestion des déchets sur le périmètre de l’ÉcoQuartier s’appuie sur l’implication et la sensibilisation des usagers et des plus jeunes. Pour preuve, au sein du groupe scolaire Gustave Eiffel, des tables de tri installées et fournies par le Syctom sont à la disposition des élèves. De quoi leur permettre de devenir les acteurs engagés en faveur d’un quartier plus propre et respectueux de son environnement. A l’échelle de l’ÉcoQuartier, des bornes de compostage installées au pied des résidence ou des bornes de tri sélectif dans l’espace public encouragent les habitants à trier leurs déchets. La réutilisation des déchets de chantiers a, par ailleurs, été pensée pour construire de nouveaux éléments utiles au quartier (ex. murs de soutènement en gabions du parc).

Les matériaux urbains (béton, bitume, métaux, etc.) utilisés pour les travaux de construction ou de réhabilitation au sein de l’écoquartier stockent la chaleur durant la journée et la restituent pendant la nuit. Outre ces matériaux dits à fort albédo, la végétation existante constitue un parfait auxiliaire de l’absorption de la chaleur diurne par l’ombre qu’elle offre, la photosynthèse qu’elle opère et l’évapotranspiration qu’elle assure. Voilà pourquoi, la part du végétal a été augmentée. Les masses arborées du Parc des Impressionnistes, des rues du Bac et Pierre Bérégovoy joueront un rôle important dans la régulation thermique de l’écoquartier. A noter également qu’il a été décidé de restreindre au maximum l’usage de matériaux imperméables pour permettre l’infiltration des eaux de pluie.